Les musées partenaires

Le musée de la Libération de Paris – Musée du général Leclerc – Musée Jean Moulin développe des synergies avec d’autres institutions porteuses d’histoire et de mémoire sur la Seconde Guerre mondiale, et qui proposent des parcours d’intérêt majeur.

Le musée ne traite pas de l'ensemble des thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale. Les visiteurs sont donc invités à se rendre dans les musées partenaires pour compléter leur visite.

Archives Nationales

Collecter, conserver, communiquer, faire comprendre et mettre en valeur leurs fonds, favoriser l’apprentissage de la citoyenneté auprès des publics sont les missions fondamentales de l’institution.
Créée pendant la Révolution française, elle conserve les archives publiques des différents régimes du
XVIIe siècle jusqu’à nos jours, ainsi que les minutes des notaires parisiens et des fonds d’archives privées. L’accès gratuit aux archives est établi comme une garantie du régime démocratique et de la transparence de l’État. Ce sont près de 350 kilomètres linéaires d’archives qui sont conservés, ainsi que des millions de fichiers numériques. Certains documents symbolisent des étapes majeures de l’histoire de France : les papyri mérovingiens, le serment du Jeu de Paume, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, les Constitutions successives, ou le premier recensement numérique de la population en 1962.

Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation (Lyon)

Lyon crée à l’occasion du vingtième anniversaire de la Libération, un musée de la Résistance animé par d’anciens résistants et déportés, soucieux de préserver les traces de leur histoire. Porté par quelques résistants de l’intérieur et de la France libre, le musée de la Résistance et de la Déportation est inauguré le 8 mai 1967.
Le 4 juillet 1987, Klaus Barbie est jugé coupable de crimes contre l’humanité et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises du Rhône. Inédite en France, cette décision éclaire d’un jour nouveau le génocide et les crimes perpétrés par le régime nazi. Elle réveille la mémoire collective et précipite la création d’un établissement municipal dédié à la Seconde Guerre mondiale. L’ancien site occupé par la Gestapo semble tout désigné pour accueillir le nouvel établissement. Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation est inauguré le 15 octobre 1992 en présence de Jacques Chaban-Delmas et d’Élie Wiesel, prix Nobel de la paix.

Mémorial de la Shoah

Le Mémorial est le plus grand centre d’archives en Europe sur la Shoah, lieu de mémoire, de pédagogie et de transmission sur l’histoire du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en Europe. Le Mémorial est présent sur deux sites, à Paris dans le quartier historique du Marais, mais aussi à Drancy face à la cité de la Muette, l’ancien camp d’internement et de déportation. Ouvert le 27 janvier 2005, le site parisien offre différents espaces et un programme de sensibilisation pour chaque type de public : une exposition permanente sur la Shoah et l’histoire des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, un espace d’expositions temporaires, le Mur des Noms où sont gravés les noms des 76 000 déportés depuis la France entre 1942 et 1944, le centre de documentation (50 millions de pièces d’archives, 320 000 photographies, 14 000 documents numérisés et 1 500 archives sonores), une salle de lecture, un auditorium, et des espaces pédagogiques. Le Mémorial s’intéresse à l’enseignement des génocides du XXe siècle tels que celui des Tutsi au Rwanda ou encore le génocide arménien.

Mont Valérien

Lieu de culte médiéval devenu forteresse militaire au cours du XIXe siècle, le Mont-Valérien a été le
principal lieu d’exécution de résistants et d’otages en France par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. La multiplicité des parcours des 1008 fusillés, permet aujourd’hui d’en décrire la diversité. Après la guerre, le site est choisi pour honorer la mémoire des morts pour la France de 1939 à 1945, et, le 18 juin 1960, le général de Gaulle y inaugure le Mémorial de la France combattante. Ces hommes, assassinés parce qu’ils étaient résistants, otages, juifs ou communistes sont autant de  rappels à l’histoire qui firent naturellement de ce site le premier des Hauts lieux de la mémoire nationale du ministère de la Défense, aujourd’hui géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Musée de l'Armée

Fondé en 1670 par Louis XIV dans l'objectif d’accueillir et soigner les soldats blessés, malades ou âgés, l’Hôtel national des Invalides est un lieu à l’architecture classique en plein coeur de Paris. Musée mais aussi
lieu de mémoire, il assure également la conservation de l’église Saint-Louis des Invalides, qui, sous son prestigieux Dôme, abrite en particulier le tombeau de Napoléon 1er. Au sein du prestigieux édifice, le musée de l’Armée conserve et présente l’une des collections d’histoire militaire les plus riches du monde avec près de 500 000 pièces, de l’âge de bronze au XXIe siècle. Son ambition est d’apporter à ses visiteurs, tant français qu’étrangers, jeunes publics ou adultes, une meilleure connaissance de l’histoire militaire et plus largement de l’histoire de France.

Musée de l'Ordre de la Libération

Le musée de l’Ordre de la Libération est dédié à l’ordre fondé par le général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale et aux Compagnons de la Libération. Ses collections retracent le parcours de ces combattants de la France libre et de la Résistance intérieure et de ceux qui furent déportés pour avoir résisté à l’oppression nazie. Récemment rénové, il présente plus de 2 000 pièces illustrant le parcours des Compagnons dans un espace de 1 200m². Il offre aux publics scolaires des ateliers dédiés.

Musée de la Résistance Nationale à Champigny-sur-Marne

Le MRN, est un collectif qui œuvre, à Champigny-sur-Marne et dans dix-sept sites en France, pour répondre à une nécessité essentielle : transmettre l’histoire et la mémoire de la Résistance. Début 2020, le nouvel espace d’exposition du MRN a ouvert à Champigny-sur-Marne, sur le site Aimé Césaire. Grâce à une scénographie s’appuyant sur la force des oeuvres de la collection et la richesse des histoires de vie qu’elles révèlent, la nouvelle exposition permanente met en avant les différentes facettes de l’histoire de la Résistance. Conçue pour toucher un très large public, elle offre un savoir scientifique revu à l’aune des dernières recherches historiques et des usages pédagogiques d’aujourd’hui.